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28 juin 2021

Praticien hospitalier : une retraite progressive est possible

Le principe de la retraite progressive d’un praticien hospitalier permet de cumuler provisoirement temps partiel et retraite de praticien. Si vous exercez à 80%, vous toucherez 80% de votre salaire, et 20% de votre future retraite complète, calculée provisoirement. Pour demander ce dispositif spécial permettant de cumuler retraite de praticien et temps partiel, il faut remplir plusieurs conditions : avoir au moins 60 ans, avoir validé 150 trimestres, et exercer une activité professionnelle à temps partiel, au minimum de 40%, et au maximum de 80%. Avantage pour les praticiens : s’assurer qu’ils partiront avec une retraite maximale. Mais le nombre de trimestres à valider pour y parvenir est si élevé (jusqu’à 172 trimestres soit 43 ans de service) que l’objectif sera difficile à atteindre étant donné le nombre d’années d’études qui recule l’arrivée dans la vie active, donc le début des cotisations. Voilà pourquoi les praticiens hospitaliers ont tout intérêt pendant leur vie active à cotiser pour se constituer des revenus complémentaires pour le moment où ils seront totalement à la retraite. C’est ce que propose la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (dont le C.G.O.S est l’association souscriptrice). Avantage de ce dispositif : vous vous garantissez un complément de revenu à vie. Mieux : au moment de votre départ à la retraite, vous pouvez choisir de percevoir votre épargne retraite soit sous forme d'un capital versé en une ou plusieurs fois, soit de percevoir une rente trimestrielle à vie, soit d'utiliser votre épargne retraite comme une "cagnotte" à utiliser à volonté, soit même de choisir une libre combinaison de ces possibilités.

Pour un praticien hospitalier, la retraite progressive permet de travailler à temps partiel et de percevoir, en plus du revenu professionnel, une fraction de sa retraite. Pouracceder à ce dispositif, il faut néanmoins remplir certaines conditions : avoir au moins 60 ans, avoir validé au moins 150 trimestres d’assurance vieillesse, tous régimes confondus, exercer une activité professionnelle à temps partiel au minimum de 40 % et au maximum de 80 % de la durée légale ou conventionnelle du travail.

Demander une retraite progressive

Si vous exercez déjà une activité réduite qui se situe dans cette fourchette (40% à 80 %) et si vous remplissez les autres conditions, vous pouvez demander une retraite progressive. Votre employeur n’aura pas à donner son accord : il devra juste signer une attestation d’activité à temps partiel.

Mais si vous travaillez à temps plein, vous devez obtenir l'accord de votre employeur pour réduire votre temps de travail. Il peut refuser, par exemple, si votre poste n’est pas compatible avec une activité réduite. Si vous remplissez tous les critères, adressez votre demande de retraite progressive à votre caisse de retraite. La retraite progressive permet au praticien hospitalier de continuer à valider des trimestres manquants, mais c’est rarement suffisant…

Finir sa carrière avec un rythme plus calme

Atout majeur de ce dispositif : il permet de finir sa carrière avec un rythme de travail plus calme. En effet, pour les personnes n’ayant pas validé suffisamment de trimestres pour partir à taux plein, la retraite progressive leur permet de continuer à acquérir des trimestres d’assurance en travaillant plus, donc en cotisant plus, mais à un rythme moins soutenu. Cela dit, c’est rarement suffisant pour valider l’ensemble des trimestres requis ! La raison en est que la plupart des praticiens ont commencé à travailler tardivement du fait de la durée de leurs études Même en continuant à valider des trimestres dans le cadre d’une retraite progressive, ils risquent de partir à la retraite sans avoir atteint le minimum requis (entre 167 et 172 trimestres).

Voilà pourquoi, les praticiens hospitaliers choisissent de cotiser à la Complémentaire Retraite des Hospitaliers pour se constituer des revenus complémentaires (une rente à vie) pour le moment où ils auront cessé complètement toute activité. Les cotisations leurs permettent de faire des économies d’impôts chaque année, puisque le montant global des cotisations est déductible du revenu net global.

A la retraite, ils percevront un complément de revenus versé à vie, chaque trimestre.

Mais ils peuvent également choisir, au moment du départ à la retraite, de percevoir leur épargne retraite selon leur choix :

• soit sous forme de capital : 100 % de l'épargne retraite versée en une ou plusieurs fois

• soit sous forme d'une rente trimestrielle à vie : 100% de l'épargne retraite versée sous forme de revenus réguliers

• soit sous forme de "cagnotte" : en utilisant à volonté 100% de leur épargne retraite comme une "cagnotte"

• soit également de choisir une libre combinaison de ces possibilités

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