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Personnel médical

Tout comprendre sur la retraite Fonctionnement, conditions et revenus

Fonctionnement de la retraite : un système par répartition

Le système de retraite français est basé sur la solidarité entre les générations, c’est à dire qu’il repose sur un fonctionnement par répartition : vos cotisations ne servent pas à financer votre pension future, mais celle des personnes qui sont retraitées pendant que vous êtes actifs. De même quand vous serez à la retraite, ce sont les actifs qui règleront votre pension.

3 régimes composent la retraite du personnel médical :

  • Personnel médical fonctionnaire hospitalier :
    votre retraite est composée de la retraite de base (CNRACL) et de la retraite additionnelle obligatoire de la Fonction publique (RAFP)
  • Personnel médical contractuel :
    votre retraite est composée de la retraite de base (CNAV) et de la retraite complémentaire obligatoire (IRCANTEC)
  • Personnel médical libéral :
    votre retraite est composée de la retraite de base (CNAVPL) et de régimes complémentaires obligatoires (CARMF et ASV)

S’occuper de sa retraite aujourd’hui : une nécessité

Les réformes successives (entamées dès 2010) ont entraîné le durcissement des conditions de départ à la retraite et la baisse du montant des pensions de retraite. Elles ont ainsi conduit à un recul de l’âge de retraite mais ont également allongé la durée de cotisation pour les personnes en activité.
Il est donc impératif d’agir pour sa retraite pendant la vie active afin d’avoir un revenu complémentaire qui viendra limiter la perte de revenus.

À quel âge pourrez-vous partir à la retraite ?

Pour percevoir une retraite à taux plein (montant maximum), vous devez avoir atteint l’âge d’ouverture des droits à la retraite (qui passe progressivement de 62 ans à 64 ans dans le cadre de la réforme des retraites de 2023) et justifier du nombre de trimestres d’assurance retraite requis.

Retraite des personnels médicaux : une baisse de revenus à anticiper

Le passage à la retraite peut s’accompagner d’une baisse de revenus plus ou moins fortes. Vos dépenses ne diminuent pas pour autant et peuvent même augmenter pour certains postes comme la santé.
Il est donc important de cotiser auprès d’une complémentaire retraite afin de limiter cette baisse et pouvoir mieux vivre sa retraite.

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Décote ou surcote ?

Si vous n’avez pas suffisamment cotisé, votre retraite sera soumise à une décote, soit une réduction définitive de votre pension. Dans le cas contraire, si vous cotisez plus longtemps que nécessaire, votre pension bénéficiera d’une surcote et sera donc majorée.

La surcote

Elle se produit si vous avez cotisé plus longtemps que nécessaire, si vous avez commencé à travailler très tôt ou si vous souhaitez continuer au delà de l’âge de départ légal.
Son taux est de 1,25% par trimestre travaillé supplémentaire au delà du 1er janvier 2009.

Exemple

Marianne est née en 1961. Elle doit comptabiliser 168 trimestres pour accéder à sa retraite à taux plein. Marianne souhaite prolonger son activité de 2 trimestres pour atteindre 170 trimestres. Pour calculer son taux de surcote, on prend 2 x 1,25% = 2,50%. La retraite de Marianne sera donc majorée de 2,50%.

La décote

Si vous n’atteignez pas la durée d’assurance retraite requise au moment de votre départ en retraite, autrement dit s’il vous manque des trimestres, votre pension sera définitivement réduite, c’est ce que l’on appelle la décote.
Le montant de la pension sera réduit en fonction du nombre de trimestres manquant au taux plein. Le taux de décote est de 1,25% par trimestre invalidé, avec un maximum de 20 trimestres.

Exemple

Jacques est né en 1970. Il doit comptabiliser 171 trimestres pour accéder à sa retraite à taux plein. Cependant, il a décidé de s'arrêter un peu plus tôt, à 156 trimestres. Sa pension subira une décote de 15 trimestres. Pour calculer le taux de décote, on prend 15 x 1,25% = 18,75%. Sa retraite sera donc minorée de 18,75% et ce de manière définitive.

Enfants

Bonifications :

La naissance d’un enfant donne lieu à des bonifications de trimestres. La réforme des retraites de 2003 a mis en place la création de deux systèmes différents selon l’année de naissance ou d’adoption de votre enfant.

Surcote parentale :

Cette surcote concerne les mères mais aussi les pères de famille.
Pour en bénéficier, ils doivent avoir une durée d’assurance complète, soit 43 annuités à partir de 2027, 1 an avant l’âge légal de départ à la retraite. Ils doivent également être titulaires d’au moins 1 trimestre de majoration de durée d’assurance au titre de la maternité, de l’adoption ou d’éducation d’enfant.
Leur pension de retraite de base pourra ainsi être augmentée : de 1,25 % par trimestre supplémentaire travaillé entre 63 et 64 ans, 2,5 % pour deux trimestres et jusqu’à 5 % pour une année entière.

La retraite progressive

Le droit à une retraite progressive a été élargi à la Fonction publique :

  • il vous permet, en fin de carrière, de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de votre pension de retraite,
  • pour en bénéficier, il faudra justifier d’une durée d’assurance minimum de 150 trimestres, et être à 2 ans minimum de l’âge d’ouverture des droits à la retraite.

La retraite anticipée pour carrière longue

Avec un nombre de trimestres cotisés égal à celui exigé pour le taux plein, il est possible de partir à la retraite de façon anticipée.
Tout dépend de l’âge de début de carrière : avant 16 ans, à partir de 58 ans, entre 16 et 18 ans, 60 ans, entre 18 et 20 ans, à partir de 62 ans et entre 20 et 21 ans, à partir de 63 ans.

Le cumul emploi retraite

Il est désormais possible, sous certaines conditions, de demander une “seconde pension“ à la suite d’une période de cumul emploi-retraite.

Année de naissance ou d’adoption de votre enfant

Enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : Tout agent hospitalier a droit à 4 trimestres de bonifications s’il a interrompu son activité pendant deux mois, de manière continue, pour élever son enfant.

Enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : La bonification est alors réduite à 2 trimestres par enfant. Celle-ci n’est accordée qu’aux mères à condition qu’elles accouchent après leur arrivée dans la fonction publique.

La solution du C.G.O.S pour préparer mon avenir

La Complémentaire Retraite des Hospitaliers, le Plan d’Epargne Retraite proposé par le C.G.O.S, vous permet de limiter votre perte de revenus à la retraite grâce à un complément de revenu. Le moment venu, vous pourrez récupérer votre épargne comme vous le souhaitez, sous forme de capital, rente ou “cagnotte“.

Durant votre période d’épargne, vous pourrez réaliser des économies d’impôts* : les cotisations effectuées sur le PER (cotisations régulières) sont, par défaut, déductibles de votre revenu net global, dans les conditions et limites fixées par la réglementation en vigueur. De plus, pour bénéficier d’un capital d’épargne plus important, vous pouvez effectuer des versements complémentaires à vos cotisations mensuelles*. Ils sont déductibles fiscalement si vous en faites le choix.

*Dans les conditions et limites fixées par la législation fiscale en vigueur. Par défaut, les cotisations sont considérées comme étant déductibles du revenu net global soumis à l'impôt sur le revenu. Si vous souhaitez renoncer à la déductibilité fiscale, vous pourrez exercer l'option pour la non déductibilité prévue à l'article L. 224-20 du Code monétaire et financier. Cette option devra être exercée, par écrit, auprès de l'Assureur au plus tard lors du versement.

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